Comme une chenille qui se transforme en papillon à la sortie de mon cocon la lumière embrasa mes ailes pour me réduire en cendre. Ayant la chance d’être quelqu’un de curieux et de m’intéresser à beaucoup de choses, je pense avoir trouvé l’éveil, je pense être sorti de la grotte de Platon. J’en remercie certaines personnes en qui j’ai su placer mon écoute et ma confiance afin d’ouvrir les yeux encore un peu plus. J’ai toujours su que je ne savais rien, je me remet depuis toujours en question et encore aujourd’hui le plus souvent possible pour être meilleur à l’intérieur et m’ouvrir du mieux que je peux. Comme le disait le sage qu’est Socrate : « Connais-toi toi-même et tu connaitras le monde ». Je pense que beaucoup de sages ont dû passer par cette étape : surpasser l’ignorance – au sens bouddhiste.

Mais j’en suis arrivé à un point où j’en ai mal au cœur, une profonde tristesse m’envahit et noircit mon quotidien. Plus j’en sais, plus je comprends le système humain en place et plus je réalise que cette aberration n’a pas sa place dans l’immensité qu’est l’univers. Le pire, c’est que j’aime en savoir plus parce que c’est d’une complexité surpassant tout ce que l’on connaît aujourd’hui. De fil en aiguille, en partant de l’écologie, je me suis intéressé à la monnaie, à l’économie, à la politique, à la place des femmes, à l’histoire mais à ma manière. C’est à dire en allant chercher l’information à plusieurs endroits différents sans me fier à un point de vue. Quand je regarde maintenant notre chère école, nos médias, nos politiques, notre économie basée sur la finance tout n’est que formatage, endoctrinement, qu’illusion, contrôle, surveillance, et mensonge. Je suis conscient que bien d’autres ont essayé en vain de changer ce système et ça leur a coûté la vie. N’oublions jamais que ce sont les gagnants qui écrivent l’Histoire. Je n’ai pas perdu mon espoir en l’humanité, l’insurgence des nouveaux mouvements français fait chaud au cœur. J’écris ces quelques mots pour vous adresser le constat qui est le mien sur la Bêtise humaine actuelle et passée. Cette bêtise est autant du côté civil, politique et financier. Une bêtise peut toujours être réparée et c’est pour cela que j’ai de l’espoir.

Chaque jour, je travaille sur cette douleur pour la transformer en amour pur, en compassion véritable parce qu’il n’y a que ça à faire. Cet amour véritable unira plus que jamais et sera nécessaire aux temps rudes qui s’annoncent. Je souhaiterais que ceux qui se sentent de porter le fardeau de la bêtise humaine essayent de la transformer en amour du mieux qu’ils le peuvent. Je souhaiterais que les autres vous souteniez ceux qui portent l’amour parce que cela vous aidera par la suite à porter ce fardeau et allégera la charge des plus vaillants.

J’ai pour espoir que mes cendres feront naître quelques jeunes pousses de cette Terre Nourricière à qui il faut savoir rendre.

Aimons-nous les uns les autres.